En 2005, Fanny RODWELL, la veuve de HERGE charge l’architecte Christian de Portzamparc d’imaginer un lieu à la mémoire de son mari. L’architecte s’inspire des phylactères pour mettre en scène le monde imaginaire du créateur de Tintin.
Le musée, situé en bordure de la ville nouvelle de Louvain-la-Neuve, à l’orée d’un petit bois, flotte au-dessus des voies de circulation et est relié à la ville par une passerelle. Cet artifice accentue l’aspect onirique du projet. Si l’aspect extérieur intrigue par sa disposition et son langage architectural, les quatre principaux volumes intérieurs qui abritent les différentes facettes de la personnalité du créateur, entourent une faille centrale aux formes inhabituelles propres à susciter un sentiment d’étrangeté lié au monde de la bande dessinée.